Astuces pour réussir un projet de construction locative

En tant que propriétaire-bailleur, vous vous êtes certainement déjà demandé quel type de bail proposer à votre locataire : meublé ou vide. Répondre à cette question suppose avoir connaissance de toutes les informations nécessaires. Bien avant de choisir de proposer à son futur locataire un appartement meublé ou vide, il faut d’abord s’informer sur les conditions de rentabilité de l’opération. Cela passe par le choix de la région et du type de construction.

Où et comment construire ?

La première question à se poser est de savoir où construire. En effet, le coût et les opportunités de location varient d’une région à une autre. Ils peuvent aussi varier en fonction des objectifs du bailleur. Pour vous informer sur les conditions générales de rentabilité, regardez ici. Le bâtiment à louer serait donc plus prisé s’il est bien situé, offrant des commodités d’accès, de déplacement, de sécurité et de disponibilité des produits de première nécessité.
A la question de savoir s’il faut construire sur une petite ou une grande surface, sachez que chaque type de construction présente ses spécificités. Les petites surfaces sont plus rentables. Mais elles présentent un risque élevé de changements fréquents de locataires. Ce qui implique de fréquentes réparations et remises à neuf. Plus l’espace est grand, moins est le risque de changements fréquents de locataires.

Meublé ou vide ?

Quand le local est loué sans discontinuité toute l’année, le meublé est plus rentable que l’appartement vide. Un local vide offre plus de chances de durabilité du bail qu’un meublé. Pour le meublé, la durée varie entre neuf mois et un an, tandis que pour un local vide, le minimum est trois ans. Il en est de même pour la durée du préavis. Le locataire d’un meublé dispose d’un mois pour rompre le contrat de bail, tandis que si l’initiative de rupture émane du propriétaire-bailleur, le délai passe à trois mois. Pour un local loué à vide, le préavis est de trois mois (un mois dans certains cas) à l’avance pour le locataire pour rendre le local, et de six mois pour le propriétaire s’il décide de reprendre son bien.